L’HISTOIRE DU MANOIR

Une maison de famille

Entre l’air de la campagne et les embruns

Niché dans la campagne de Binic-Étables-sur-Mer, le Manoir La Ville Durand est une demeure du XIVe siècle, rénovée avec passion pour allier authenticité et confort moderne.

Autrefois maison noble, le manoir a traversé les siècles, gardant ses tours emblématiques, sa chapelle Saint-Jacques et l’allure tranquille des grandes demeures bretonnes.

Aujourd’hui, il renaît comme un lieu de vie et de partage, ouvert aux voyageurs en quête de beauté simple et d’authenticité.

L'histoire du Manoir La Ville Durand

Bien à l'écart du bourg d'Étables-sur-mer, dominant la campagne environnante, se dresse l'imposante silhouette du Manoir de la Ville Durand.

D'une taille modeste à l'origine, il s'est agrandi au cours des siècles.

C'était autrefois une maison noble qui avait prééminence dans l'église paroissiale. Elle possédait une métairie, un moulin à eau et un moulin à vent ainsi qu'un colombier. Les propriétaires actuels ont découvert des nids en haut de l'une des tours, celle de gauche. Mais il n'y en a que 28, ce qui semble peu pour un domaine de cette importance. Aussi peut-on supposer qu'à l'origine, cette tour toute entière était le colombier. On voit sur le cadastre de 1822 qu'elle est isolée.

Le document le plus ancien ayant été trouvé concernant cette demeure date de 1345 et on y fait déjà mention d'une chapelle Saint-Jacques.

La tour et la porte piétonne, à l'état de vestiges, situées à l'entrée de la cour, pourraient être de cette époque, fin 14ème siècle.

L'une des tours entourant le corps de logis, la tour de droite, pourrait, elle aussi, être de 14ème siècle. Elle est contruite avec les mêmes moellons que ceux de la tour d'entrée.

Le corps de logis, situé au fond de la cour, comprend un bâtiment sur la droite daté fin 16ème siècle/début 17ème. Mais sa partie basse pourrait être plus ancienne. En effet, on y trouve des planchers avec des traverses de bois très larges et le bois, examiné par un spécialiste, proviendrait d'un arbre âgé de 900 ans.

Par la suite, ce bâtiment a dû être réhaussé puisqu'il possède une lucarne style Renaissance.

L'autre élément du corps de logis, situé face à l'entrée, date du 19ème siècle. D'après le cadastre, il n'existait pas encore en 1822. Il a probablement été construit pour relier la tour de gauche, datée du 18ème siècle, au reste de la maison et ainsi fermer totalement la cour.

La tour de droite renferme un escalier en bois à vis.

Dans la partie la plus ancienne de la maison se trouve la cuisine contenant une cheminée monumentale. Une porte cintrée située à l'étage, polie sur deux faces, laisse supposer qu'un escalier extérieur permettait d'accéder directement de l'extérieur à l'étage.

Cet ensemble, un corps de logis imposant flanqué de ses deux tours circulaires, a souvent valu à cette demeure le titre de « château ».

L'autre élément du corps de logis, situé face à l'entrée, date du 19ème siècle.
D'après le cadastre, il n'existait pas encore en 1822. Il a probablement été construit pour relier la tour de gauche, datée du 18ème siècle, au reste de la maison et ainsi fermer totalement la cour.

La tour de droite renferme un escalier en bois à vis.

Dans la partie la plus ancienne de la maison se trouve la cuisine contenant une cheminée monumentale. Une porte cintrée située à l'étage, polie sur deux faces, laisse supposer qu'un escalier extérieur permettait d'accéder directement de l'extérieur à l'étage.

Cet ensemble, un corps de logis imposant flanqué de ses deux tours circulaires, a souvent valu à cette demeure le titre de « château ».


Près de l'entrée se dresse une chapelle dédiée à Saint-Jacques datant du 18ème siècle.
Jusqu'en 1960, des cérémonies s'y déroulaient, notamment lors des Rogations. Elle faisait autrefois partie du manoir. Depuis 1972, elle est liée à la ferme. Une ancienne propriétaire l'a auparavant vidée de tous ses décors, notamment plusieurs statues.

À l'origine, la partie agricole se trouvait dans la cour, à gauche près de l'entrée, et était constituée de plusieurs bâtiments accolés. Elle est datée du 17ème siècle, de même que le logement des fermiers situé juste à l'entrée.

Les dépendances qui constituaient la ferme dans la cour ont été gardées en l'état, conservant ainsi à la demeure son aspect caractéristique de manoir : une cour carée entourée de bâtiments.

Il y avait de nombreux points d'eau aux alentours du manoir.

La rivière, la Giresse, vient du Chanet et, après avoir traversé la Sieurne, rejoint le Vau Durand. Ce dernier, dont la source est aux Noës, alimente l'étang (où se situe actuellement le lagunage) près duquel se trouvait un moulin à eau dépendant de la propriété. Sur le plan de 1806, on peut lire « Moulin de l'Étang ».

Des petits ruisseaux alimentaient plusieurs lavoirs, dont un dans l'avenue menant à l'entrée du manoir et un autre dans un champ voisin, appelé « lavoir de la Ville Durand ».

Il y avait aussi un nombre important de puits, pratiquement un dans chaque maison du village. Il y en avait un dans le cour du manoir.

On sait qu'il y avait également plusieurs fontaines, entre autres la fontaine Saint-Jacques, qui avait, dit-on, des propriétés et la fontaine Saint-Lunaire au Vau Durand. Celle-ci fut bouchée pour élargir la route.

Le Manoir de la Ville Durand a traversé les siècles et vu défiler dans ses murs de nombreux propriétaires.
Il a sûrement été le témoin de grands évènements, il en aurait des choses à nous dire... comme cette légende qui raconte qu'un autre souterrain partant de la maison conduirait à la mer...

Mais chut ! Laissons-lui ses secrets.